L'autopsie du collégien mort après le vaccin contre le papillomavirus confirme un traumatisme crânien

Un élève de 5e est mort des suites d'un malaise puis d'une chute survenus après sa vaccination contre le papillomavirus. Les autorités n'établissent toutefois aucun lien entre le drame et le sérum injecté.

Un "traumatisme cranio-cérébral après une chute sur l'arrière de la tête". Lors d'une conférence de presse ce mardi 31 octobre, le procureur de la République de Nantes a indiqué que la mort d'un collégien scolarisé à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) n'était pas liée directement au vaccin contre le papillomavirus injecté quelques minutes avant son malaise.

"Peu de temps après, l'enfant dit ne pas se sentir bien. Il est installé sur une chaise et selon les premières auditions, il chute lourdement", détaille Renaud Gaudeul au lendemain de l'autopsie de l'adolescent, dans des propos rapportés par France Bleu.

"Stress provoqué par la vaccination"

Cet élève de 5e est décédé le 27 octobre, quelques jours après sa vaccination effectuée dans le cadre de la campagne contre les papillomavirus, qui peuvent être responsables de cancers, lancée début octobre dans les collèges.

L'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire avait fait savoir que le collégien avait fait une "chute lourde" qui a provoqué un traumatisme crânien. "Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin", insistait l'agence dans un communiqué.

Des investigations complémentaires

"Au moment où je vous parle, nous ne disposons pas d'éléments permettant d'indiquer que c'est le produit vaccinal lui-même qui serait à l'origine du décès", affirme ce mardi le procureur.

"Il va y avoir des investigations complémentaires concernant l’origine du malaise", ajoute-t-il, selon Ouest-France.

De son côté, le ministre de la Santé a affirmé ce mardi que le drame n'a "aucun lien avec le produit injecté". "C'est un vaccin que l'on connaît très bien, il a été 300 millions de fois injecté dans le monde", assure Aurélien Rousseau.

Article original publié sur BFMTV.com

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