Papillomavirus: le ministre de la Santé défend le vaccin, "l'un des plus sûrs au monde"

Un ministre qui se veut rassurant. Après l'émotion suscitée le 30 octobre par la mort d'un adolescent victime d'un malaise et d'un traumatisme crânien après un vaccin contre le papillomavirus, Aurélien Rousseau, ministre des solidarités et de la Santé, est revenu sur cette affaire au micro de RTL, antenne où il était l'invité ce mardi matin.

Après avoir eu une pensée pour les parents du jeune homme, Aurélien Rousseau l'a rappelé: le drame n'a "aucun lien avec le produit injecté." "On va reconstituer minute par minute tout ce qui s'est passé, il y a une enquête qui est diligentée", insiste-t-il, pointant un possible malaise vagal provoqué par "la peur de l'aiguille."

Injecté 300 millions de fois

En ce qui concerne la campagne de vaccination contre le papillomavirus, débutée le 2 octobre passé dans les collèges, le ministre a rappelé que le vaccin utilisé est l'un "des plus sûrs au monde."

"C'est un vaccin que l'on connaît très bien, il a été 300 millions de fois injecté dans le monde. La vaccination c'est toujours quelque chose qui suscite des interrogations, des doutes. Il n'y a pas de risques sauf les risques qu'on connaît", dit-il, rappelant que cette immunisation n'est "pas obligatoire."

Après le drame, la vaccination a temporairement été suspendue en Loire-Atlantique, département où le drame a eu lieu. "C'était les vacances scolaires, la suspension automatique", argue Aurélien Rousseau.

Lundi, l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire a également exclu tout lien entre le sérum utilisé et la mort de l'adolescent. "Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin", a insisté l'agence.

Article original publié sur BFMTV.com