L'Allemagne agitée par le débat sur la possibilité d'expulser des criminels afghans

Les agressions brutales commises par des migrants en Allemagne, l'émotion causée par la mort d'un policier et les attaques frontales de l'extrême-droite contre les responsables accusés d'inertie : toutes ces raisons provoquent un intense débat sur l'expulsion de ces criminels, notamment Afghans, malgré l'absence de relations diplomatiques entre Berlin et Kaboul et bien que de telles expulsions soient exclues depuis le changement de régime en Afghanistan. Ces questions figurent au menu d'une rencontre entre la ministre de l'Intérieur et ses homologues régionaux.

« Encore un week-end où les couteaux afghans ont sévi. Expulser sauve des vies » : sur les réseaux sociaux, le parti d’extrême-droite AfD dénonce régulièrement les actes criminels commis par des étrangers et prône des mesures drastiques, à commencer par l’expulsion des intéressés, rapporte notre correspondant à Berlin, Pascal Thibault

La mort fin mai d’un policier poignardé par un Afghan qui a attaqué le stand d’un mouvement anti-islam a bouleversé l’Allemagne. Le chancelier Scholz a dans la foulée estimé que des expulsions d’étrangers criminels, y compris vers la Syrie ou l’Afghanistan, devaient de nouveau être possibles.

Le week-end dernier, un Afghan a tué un compatriote avant d’attaquer au couteau des Allemands qui suivaient un match de l’Euro dans leur jardin. L’agresseur a été abattu par la police.

Des discussions en cours avec l'Ouzbékistan


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