Législatives : Marine Le Pen promet "un gouvernement d'union nationale" en cas de victoire

Si le bureau politique des Républicains a refusé une alliance avec le Rassemblement national, le président déchu Éric Ciotti a rallié la coalition d'extrême droite en vue des élections législatives.

Lors d'un déplacement dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Marine Le Pen a promis ce vendredi 14 juin "un gouvernement d'union nationale" en cas de victoire de son camp aux élections législatives anticipées.

Le Rassemblement national "a la possibilité de gagner les élections" législatives des 30 juin et 7 juillet et "de faire un gouvernement d'union nationale" pour "sortir la France de l'ornière", a-t-elle affirmé.

"Nous rassemblerons tous les Français, les hommes et les femmes de bonne volonté, qui sont conscients de la situation catastrophique de notre pays", a déclaré Marine Le Pen, ajoutant que ce sera à Jordan Bardella, candidat désigné pour Matignon, de "choisir son équipe" mais qu'aujourd'hui "la question n'est pas de se distribuer les places".

Les législatives sont pour elle "un combat électoral où nous sommes confrontés à un très grand danger, qui est celui d'une extrême gauche en même temps radicale et violente".

Elle a accusé les Républicains "canal hystérique", ceux qui ont désavoué l'accord entre leur chef Éric Ciotti et le RN, de faire une alliance "cachée" avec les listes Renaissance, disant s'attendre à "un certain nombre de surprises dimanche" lors du dépôt des listes.

La première mesure sera "une grande commission d'audit des comptes de la Nation" qui selon elle "révélera des dépenses cachées", qui seront "sources d'économies".

Autre mesure d'"urgence": "faire baisser la TVA sur l'énergie" et "arrêter le tonneau des Danaïdes que représente aujourd'hui l'immigration".

"On ne peut pas faire entrer 500.000 personnes légalement par an, (...) sans que ça ait évidemment un poids financier sur la nation", a-t-elle estimé, citant le coût pour "les loger, les soigner, instruire les enfants, leur accorder toute une série de prestations sociales".

Article original publié sur BFMTV.com