Législatives: Attal assure que Mélenchon "sera le Premier ministre" en cas de victoire de la gauche

Le Premier ministre n'a pas retenu ses coups. Lors d'une conférence de presse tenus jeudi 20 juin au siège du parti Renaissance, Gabriel Attal a violemment attaqué les programmes du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire, qu'il s'est évertué a toujours nommer Nupes, a moins de deux semaines du premier tour des législatives anticipées.

"La Nupes unie derrière LFI est le camp de la compromission et de la dissimulation", a-t-il commencé, pointant des accointances avec l'extrême gauche ainsi qu'un programme "dont chacun conteste le chiffrage."

"Le résultat est couru d'avance"

Puis, Gabriel Attal a également pointé une "dissimulation en maintenant un écran de fumée sur l'identité du locataire de Matignon en cas de victoire de la Nupes." "Ils semblent ne pas s’entendre sur un nom, faire mine de ne pas s’entendre sur un nom, et pourtant le résultat est couru d’avance", ironise-t-il.

Et le Premier ministre de poursuivre: "ils l'ont dit eux-mêmes, le plus grand groupe de la Nupes choisira le Premier ministre et le groupe qui a le plus de candidats et le plus de sortants, c'est la France insoumise. C'est elle qui a d'ores-et-déjà imposé son programme et des idées aux autres partis de gauche."

"En car de victoire de la Nupes, le Premier ministre serait nécessairement Jean-Luc Mélenchon", a-t-il par conséquent conclu.

"J'aimerais que les Français me choisissent"

Pour Gabriel Attal, les candidats présentés par la majorité présidentielle sont "les seuls cohérents" de ce scrutin. Le Premier ministre affirme que les oppositions se sont concentrées sur les "combinaisons d'appareils".

"Le 9 janvier, le président de la République m'a nommé. Le 30 juin, j'aimerais que les Français me choisissent", a ajouté le Premier ministre, qui mène la campagne des législatives pour le camp présidentiel.

"C'est la première fois depuis plus de 25 ans que les Français vont choisir un Premier ministre. Evidemment qu'il y aura un avant et un après. Et qu'à l'issue de cette élection, nécessairement, il y aura un avant et un après dans la pratique du pouvoir, dans l'équilibre des institutions", a-t-il terminé.

Article original publié sur BFMTV.com