Législatives en France: les «petits partis» en mission pour défendre le pluralisme

À moins d'une semaine du premier tour des législatives anticipées en France, les « petits partis » tentent encore tant bien que mal de faire leur place dans une campagne électorale éclair largement dominée par les trois blocs de gauche, du centre et d'extrême droite.

Dimanche matin, au marché de Bastille. C'est jour de tractage pour les candidats à la 7ᵉ circonscription de Paris. Il y a là Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo et candidat pour le Nouveau Front populaire, Clément Beaune, ancien ministre d'Emmanuel Macron, Aurélien Véron pour Les Républicains « non ciottistes »… Et Philippe Mazuel, de Pace (prononcer « Patché »), le Parti des citoyens européens.

Un paquet de tracts à la main, ce professeur en management aborde les passants pour établir le dialogue. « Je préfère le qualitatif au quantitatif », confie-t-il dans un sourire. Dans cet arrondissement qui a placé Raphaël Glucksmann en tête aux Européennes, beaucoup rechignent à voter Nouveau Front populaire, en raison de la présence de La France insoumise au sein de l'alliance de gauche. Alors Philippe Mazuel peaufine son approche en insistant sur son positionnement de centre gauche et son indépendance. « C'est important d'avoir des petits partis. Ils apportent de la diversité, ils enrichissent le débat », salue une quinqua entre deux étals. De là à voter pour eux…


Lire la suite sur RFI