À trois jours du second tour des législatives, coups et injures émaillent la campagne

Alors que le second tour des législatives approche, les accrochages verbaux mais aussi physiques envers les élus en campagne se multiplient. Le gouvernement se prépare à l'éventualité de troubles à l'ordre public dimanche soir, sans pour autant que ceux-ci soient clairement identifiés. Le ministre de l'Intérieur a annoncé que "30 000 policiers et gendarmes dont 5 000 à Paris et sa banlieue" seraient mobilisés. Revivez les principaux évènements du 4 juillet.

L'essentiel

  • La campagne pour le second tour des élections législatives s'achève en France dans un climat de tension, marquée par plusieurs agressions de candidats, dont celle de la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot à Meudon (Hauts-de-Seine) alors qu'elle collait, avec son équipe, des affiches électorales.

  • Trente mille policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris et sa banlieue, seront mobilisés dimanche "afin que l'ultra gauche ou l'ultra droite" ne créent pas de "désordre", a annoncé le ministre de l'Intérieur.

  • Marine Le Pen a dénoncé la mise en place d'un "parti unique" de "ceux qui veulent conserver le pouvoir", estimant que les électeurs du RN "sont traités vraiment comme des parias".

  • Le capitaine de l'équipe de France Kylian Mbappé a déclaré qu'il y avait "urgence à aller voter après les résultats catastrophiques" du premier tour.


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