Après les désistements, le camp présidentiel prône une large coalition anti-RN mais sans LFI
Des figures de la macronie anticipent l'après-second tour et poussent pour une large coalition anti-RN allant de la droite aux communistes, mais sans LFI. Dans la soirée, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées contre l'extrême droite place de la République, à Paris, à quatre jours du deuxième tour. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a reconnu qu'il y avait des "brebis galeuses" parmi les candidats de son parti. Revivez les principaux évènements du 3 juillet.
L'essentiel
À J-4 du second tour des élections législatives anticipées, plus de 210 candidats se sont désistés pour barrer la route au Rassemblement national (RN). Le nombre de triangulaires est passé de 306 à 90 d'après un décompte de l'AFP à partir des données officielles du ministère de l'Intérieur.
Dans le camp présidentiel, plusieurs figures comme Édouard Philippe et Yaël Braun-Pivet anticipent l'après-second tour en poussant l'idée d'une large coalition anti-RN allant de la droite aux communistes, mais sans La France insoumise. Lors du Conseil des ministres, Emmanuel Macron a déclaré qu'il n'était "pas question" de "gouverner demain avec LFI".
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