Législatives : Darmanin assure qu'il ne sera plus ministre en cas de défaite du camp présidentiel

Le ministre de l'Intérieur a assuré ce vendredi que si le camp présidentiel perdait les élections législatives, il quitterait son poste place Beauvau. De même s'il est lui-même directement battu dans sa circonscription du Nord. Et ce même avant les JO.

Il promet de quitter Beauvau en cas de déroute des macronistes aux élections législatives. Gérald Darmanin ne sera plus ministre de l'Intérieur en cas de défaite de la majorité le 7 juillet, et ce même avant l'ouverture des Jeux olympiques, a-t-il déclaré ce vendredi 21 juin à nos confrères de l'AFP.

"Si jamais le RN ou LFI venaient à l'emporter, je ne serai en aucun cas ministre de l'Intérieur, même pour quelques semaines supplémentaires", a dit Gérald Darmanin.

"Si nous perdons les élections nationalement, nous n'avons plus de légitimité" et "je n'irai pas travailler avec M. Bardella ou M. Mélenchon", a-t-il insisté.

"Les JO ont été bien préparés, tout le monde le sait et tout le monde le salue", a-t-il poursuivi, interrogé sur les conséquences d'un changement de ministre à quelques jours de l'ouverture des Jeux, qui doivent avoir lieu du 26 juillet au 11 août.

"Même M. Bardella a salué le fait que les JO étaient bien préparés et qu'il y avait un bon ministre de l'Intérieur", a-t-il encore dit.

Membre du gouvernement à divers postes depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir Gérald Darmanin avait auparavant expliqué qu'un "cycle au ministère de l'Intérieur sera atteint" après les Jeux olympiques. On lui prête par ailleurs des ambitions présidentielle pour 2027.

Gérald Darmanin, en poste à Beauvau depuis bientôt quatre ans, est resté plus flou sur son avenir en cas de victoire du camp présidentiel.

"Si jamais le président de la République devait avoir une majorité, c'est lui qui choisirait son gouvernement. J'imagine qu'il y a aura un changement gouvernemental et évidemment, dans ce cas, je serai à la disposition du président de la République", a-t-il avancé.

"S'il pense que je suis utile à ce poste ou à un autre, j'étudierai la proposition du président de la République et je servirai mon pays comme je l'ai toujours fait", a-t-il encore dit. "Si jamais je devais être battu comme député, évidemment je ne continuerais pas à être ministre, c'est normal. Quand on fait de la politique, il faut être élu", a-t-il estimé.

Article original publié sur BFMTV.com