Législatives: Bruno Le Maire juge le RN et LFI "aussi nocifs l'un que l'autre" en matière d'économie

Le ministre de l'Économie a fustigé sur BFMTV ce mercredi 26 juin les programmes du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire pour les législatives.

"Il en va de l'avenir de la France." Invité sur BFMTV, le ministre de l'Économie a déclaré ce mercredi 26 juin ne pas vouloir qu'"en sept jours soit détruit le travail de sept années", mentionnant son bilan au sein du gouvernement et ciblant le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire.

"Les points communs des programmes des deux extrêmes c'est travailler moins pour gagner plus, c'est renoncer au travail et à la force du travail, c'est détruire la nation de production que nous étions en train de recréer avec la majorité", a assuré Bruno Le Maire sur notre antenne.

Interrogé un peu plus tard sur le parti d'extrême droite, favori des sondages à quatre jours des élections législatives, et La France insoumise, membre du Nouveau Front populaire, a alerté sur l'"immense illusion" de leurs projets.

"Les deux, du point de vue économique et financier, qui sont mon domaine de compétence, envoient la France droit dans le mur et sont aussi nocifs l'un que l'autre pour la France tout simplement car ils ne traitent pas les vrais sujets français", a-t-il commenté.

Le ministre qui ne se présente pas aux législatives a toutefois nuancé: "Je ne mets pas de signe égal. Je ne mets pas au même niveau parce que l'histoire n'est pas la même, mais je dis simplement à nos compatriotes que dans les fonctions qui sont les miennes: la voix économique et financière pour votre pouvoir d'achat qu'ils vous proposent est une immense illusion qui vous décevra."

D'après lui, il faut "arrêter de promettre la gratuité de tout, pour tous". "Trop de social tue le social", a-t-il reproché au programme de l'union de la gauche.

Concernant le Rassemblement national, "tout ce qu'ils proposent me révolte non seulement parce que c'est mauvais pour la nation française et surtout parce que c'est injuste". Bruno Le Maire a notamment cité le projet de baisse de la TVA sur l'essence qui "va coûter des milliards d'euros".

Le locataire de Bercy depuis plus de sept ans a alors scandé: "La vraie question, c'est de savoir si le 7 juillet, on revient sur de bons rails ou on part dans le décor."

Article original publié sur BFMTV.com