Législatives : Bardella dénonce "une alliance du déshonneur" entre Macron et Mélenchon

Le président du Rassemblement national voit les nombreux désistements d'entre-deux-tours comme une "alliance" entre la gauche et le camp présidentiel.

Alors que de nombreux candidats macronistes ou du Nouveau Front populaire ont annoncé se désister pour faire barrage au Rassemblement national, Jordan Bardella, le président du parti d'extrême droite, s'est étonné d'une "alliance un peu contre-nature" au lendemain du premier tour des législatives anticipées.

"Je pense que c'est une alliance du déshonneur dans un sens comme dans l'autre. Les Français ne sont pas dupes", a-t-il dénoncé sur TF1.

D'après lui, les candidats de l'ancienne majorité présidentielle viennent "au secours d'une mouvance d'extrême gauche violente qui appelle à l'insurrection".

Jordan Bardella a également résumé le second tour à "un choix entre Jean-Luc Mélenchon Premier ministre et nous", bien que les partis de gauche alliés de la France insoumise au sein du Nouveau Front populaire ont écarté le nom du leader de LFI pour Matignon.

Quelque 155 candidats de gauche ou macronistes qualifiés pour le deuxième tour des législatives se sont déjà désistés ce lundi afin de contrer le Rassemblement national, selon un décompte provisoire de l'AFP.

La liste est appelée à évoluer jusqu'à mardi 18 heures, date butoir fixée aux candidats qualifiés pour décider de se maintenir ou pas au second tour qui aura lieu dimanche.

Les 155 désistements recensés par l'AFP sont tous le fait de candidats engagés dans des triangulaires et qui sont pour la plupart arrivés en troisième position dans des circonscriptions où le Rassemblement national pourrait être en mesure de l'emporter dimanche.

Article original publié sur BFMTV.com