Zone interdite - "Je trouve ça incroyable", "Comment c'est possible d'écouter ça", "C'est limite" : le concept du festival Hellfest divise les internautes

Place à l'été dans Zone interdite ce mardi 2 juillet 2024 sur M6 ! Le magazine présenté par Ophélie Meunier et habituellement diffusé le dimanche soir a changé de case à l'occasion de la période estivale. Et les sujets prennent eux aussi des airs festifs et ensoleillés. Pour ce premier numéro de juillet, l'émission a été consacrée aux grands festivals de musique de France. Les caméras se sont notamment posées aux Vieilles Charrues, festival breton qui attire chaque année 350 000 visiteurs en 5 jours. Pour bichonner les grandes stars françaises et internationales attendues, des bénévoles s'évertuent à répondre à leurs exigences. À commencer par celles qui concernent leur alimentation : miel de Nouvelle-Zélande, veloutés de légumes, homard bleu de Bretagne, sauge fraîche ou encore jus de choucroute etc, certaines demandes ont de quoi surprendre. Et l'équipe a tout intérêt à anticiper les achats...

Mais cela n'empêche pas certains artistes de faire des demandes de dernière minute. Ainsi, dans le reportage, une certaine Babeth qui cuisine pour les têtes d'affiche du festival, reçoit une visite surprise de la nutritionniste de Robbie Williams. Celle-ci veut s'assurer que le repas végétarien prévu pour la star anglaise ne comporte pas de soja. Une autre demande donne du fil à retordre à Eric, l'intendant bénévole qui fournit les produits pour les 85 groupes à l'affiche : les Red hot chili peppers souhaitent disposer de noix de coco fraîches. Pas vraiment courant en Bretagne... Alors avec ses collègues, Eric mettra trois jours pour en trouver, à 200 kilomètres de là.

"La mère qui met un collier de chien à sa fille, c'est limite"

Dans un tout autre registre, Zone interdite s'est également intéressé au Hellfest, un festival près de Nantes, devenu le point de ralliement des fans de musiques hard rock, Heavy métal, ou punk metal. Chaque année, 240 000 visiteurs se pressent en "enfer" pour profiter des décibels de leurs groupes préférés. Ici, les tenues excentriques sont les bienvenues : tatouages, harnais, string, soutiens-gorge à clous etc, rien ne choque les festivaliers. Devant les caméras, une certaine Stéphanie, ajuste un collier de chien autour du cou de sa fille Anna-Maria, adolescente en classe de terminale.

Vidéo. Au Hellfest avant les élections, métal et politique s'entremêlent

Entre deux concerts très bruyants, les traditions vont bon train : comme celle du "mur de la mort", lors de laquelle le public se scinde en deux parties qui se rentrent dedans comme des rugbymen en pleine mêlée. À d'autres moments, des duels ont aussi lieu entre deux personnes poussées dans des caddies.

Tout aussi étonnant, mais plus bon enfant, les occupants du camping poursuivent les festivités au macumba, une boîte de nuit éphémère qui diffuse de vieilles chansons françaises et tubes des années 80. En quatre jours, ce festival génère 25 millions euros de recettes. Et cela est aussi dû à la boutique géante qui se trouve au cœur du site. Les acheteurs qui y trouvent tétines, chaussettes, lunettes de soleil, pin's etc, repartent avec un panier moyen de 100 euros. De quoi permettre au festival de continuer à s'offrir de belles têtes d'affiche.

Sur le réseau social X, certains ont été séduits par l'atmosphère de ce festival qu'ils ont jugée contre toute attente "familiale".

D'autres, ont contraire, ne sont pas du tout entrés dans l'ambiance, estimant les tenues vulgaires et les musiques inaudibles...