Élections législatives en France: les triangulaires de tous les dangers

Après les derniers désistements et la clôture ce mardi 2 juillet du dépôt des candidatures pour le second tour des législatives anticipées, les électeurs de 92 circonscriptions devront malgré tout faire leur choix entre trois, voire quatre candidats. Si certaines de ces triangulaires et quadrangulaires ne devraient finalement pas réserver de surprises, pour un nombre non négligeable d'entre elles, c'est l'incertitude absolue qui règne quant à l'identité du ou de la future députée.

Attention danger pour les neuf circonscriptions où le Rassemblement national (RN) est en tête et où il n'y a pas eu de désistement. Dans la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, qui comprend une partie de la ville d’Aix-en-Provence, la macroniste Anne-Laurence Petel est persuadée de pouvoir renverser la vapeur, en étant certes arrivée troisième mais à moins de trois points du candidat RN Gérault Verny. Et ce, pour la plus grande fureur du socialiste Jean-David Ciot, deuxième.

Dans la Vienne, à Poitiers, la députée sortante écologiste Lisa Belluco est également menacée de perdre son siège au profit de l'extrême droite, sa rivale issue du parti Horizons de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe ayant refusé de se retirer. Alors qu’à Besançon, dans le Doubs, c'est le sortant Modem, Laurent Croizier, qui pourrait perdre en raison du maintien de sa rivale Insoumise.


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