"Le front républicain s'est reformé" : Hollande salue les nombreux désistements au second tour pour "faire barrage à l'extrême droite"

Candidat dans la 1re circonscription de Corrèze, l'ancien chef de l'État est arrivé en tête dimanche et sera opposé à une candidate RN et le député sortant LR - qui ne se désiste pas - lors du second tour.

Alors que plus de 200 candidats, du Nouveau Front populaire et du camp présidentiel se sont désistés avant le second tour des législatives, François Hollande se dit "fier d'avoir fait barrage à l'extrême droite et au Rassemblement national".

"Le front républicain s'est reformé, dans la douleur il faut bien le dire, notamment pour la majorité, mais dans la clarté pour la gauche", a affirmé l'ancien président sur France 2.

"(La gauche) doit être fière, même si ça va sans doute être une perte de siège (...). C'était le prix à payer, ça a été automatique et c'était bien qu'il en soit ainsi", poursuit-il.

La formation d'un tel "front populaire" revient-il à "voler" le vote des 10,6 millions d'électeurs qui ont choisi le Rassemblement national au premier tour? "Il ne s'agit pas d'écarter les candidats (RN, NDLR), il s'agit de laisser un duel se faire", explique François Hollande sur France 2.

Il assure que "les Français sont totalement libres". "Ils choisiront au second tour qui doit être leurs représentants et surtout quelle est la majorité", poursuit l'ancien locataire de l'Élysée.

Dans sa circonscription, la 1re de Corrèze, François Hollande est arrivé en tête au premier tour, avec 37,6% des suffrages exprimés, devant le RN et le député sortant LR. Dimanche, le vote sera une triangulaire car le parti des Républicains a fait le choix de ne pas se désister et ce, malgré la demande du président contesté Éric Ciotti.

Article original publié sur BFMTV.com