Législatives : Jules Koundé appelle à voter contre le RN juste après la qualif de la France en quarts à l’Euro
Les Bleus ont battu la Belgique en huitième de finale de l’Euro-2024 en Allemagne. Jules Koundé a été désigné homme du match.
Homme du match et d’engagement. Le défenseur de l’équipe de France Jules Koundé a appelé ce lundi 1er juillet à « faire barrage à l’extrême droite et au Rassemblement National » lors du second tour des élections législatives, le 7 juillet.
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« Il sera important de faire barrage. Ce n’est pas un parti qui va amener notre pays vers plus de liberté et de vivre ensemble », a déclaré le joueur du FC Barcelone en conférence de presse à l’issue de la qualification des Bleus pour les quarts de finale de l’Euro-2024.
« J’étais déçu de voir quelle direction notre pays prend (après le 1er tour, ndlr) avec un grand soutien à un parti qui est contre nos valeurs, nos valeurs de vivre ensemble, de respect et qui souhaite diviser les Français. Mais il y a un second tour, rien n’est joué et il faut encore aller chercher les personnes qui n’ont pas voté », a affirmé celui qui a été élu homme du match contre la Belgique, au lendemain du premier tour des législatives dominé par le RN.
Des Bleus plus en moins engagés
Depuis leur arrivée en Allemagne pour disputer l’Euro-2024, les joueurs français sont systématiquement questionnés sur les élections et une victoire éventuelle du parti d’extrême droite.
Avant Koundé, Marcus Thuram avait demandé « à se battre pour que le RN ne passe pas » alors que le capitaine des Bleus Kylian Mbappé et le milieu Aurélien Tchouaméni s’étaient eux positionnés contre « les extrêmes ».
Les autres Bleus interrogés sur le sujet se sont contentés d’appeler à voter alors qu’Adrien Rabiot s’est démarqué en estimant qu’il ne fallait pas que le groupe soit « parasité » par la question des législatives et qu’il serait « bien » de la « laisser un peu de côté », tout en appelant également à voter car « l’avenir » du pays « est en jeu ».
Le président de la Fédération française de football (FFF), Philippe Diallo, avait lui expliqué qu’il garantissait « aux joueurs la liberté d’expression » au sujet des législatives anticipées, tout en veillant à la « neutralité » de son instance.
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