L'État français veut acquérir les activités sensibles de l'ex-fleuron de l'informatique Atos

L'État français veut racheter les activités stratégiques d'Atos. L'ex-fleuron de l'informatique aujourd'hui en grande difficulté financière a cruellement besoin de liquidités. Mais pour éviter que ses activités les plus sensibles ne tombent entre les mains d'investisseurs étrangers, le ministre de l'Économie propose de les racheter.

Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a ainsi déclaré dimanche sur LCI avoir envoyé une lettre d'intention à l'entreprise afin d'éviter que des activités stratégiques pour la France ne « passent dans les mains d'acteurs étrangers ».

Atos, en pleine tourmente financière, possède notamment des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire et des contrats avec l'armée française. « Je suis le dossier de très près. Pourquoi ? Parce qu'il y a chez Atos un certain nombre d'activités stratégiques pour la nation française, stratégiques pour notre souveraineté, stratégiques pour notre défense, en matière de cybersécurité, en matière de supercalculateurs, en matière de nucléaire », a expliqué Bruno Le Maire, estimant que « ces activités souveraines doivent rester sous le contrôle exclusif de la France ».

Les activités concernées par la lettre d'intention recouvrent notamment ces supercalculateurs, des serveurs participant à l'intelligence artificielle (IA) et à l'informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité, a-t-on appris auprès du cabinet du ministre.


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