Joe Biden, Mongolie et Dominique Boutonnat : les informations de la nuit

Présidentielle américaine : le New York Times appelle Joe Biden à se retirer. “Pour servir son pays, le président Biden devrait se retirer de la course”, a asséné vendredi le très influent New York Times dans son éditorial, au lendemain de la calamiteuse prestation de Joe Biden face à Donald Trump. “M. Biden a été un président admirable. Sous son autorité, le pays a prospéré et commencé à relever une série de défis à long terme, et les plaies ouvertes par M. Trump ont commencé à se refermer”, estime le quotidien américain. “Mais le plus grand service public que peut rendre aujourd’hui M. Biden est d’annoncer qu’il se retire de la course à la réélection”. Lors du débat de jeudi soir contre son rival, M. Biden est apparu comme “l’ombre d’un grand dirigeant”, déplore le titre de centre gauche. “Il a eu du mal à expliquer ce qu’il comptait accomplir lors d’un second mandat” et à “répondre aux provocations de M. Trump”. Et “plus d’une fois, il a eu du mal à finir ses phrases”. Pour Politico, “le jugement sans concession” exprimé par “l’un des journaux les plus importants et les plus influents du pays” sur la capacité de Joe Biden à servir son pays “est un coup dur pour sa réélection”. L’équipe de campagne du candidat a cependant tenté de minimiser la portée de l’éditorial : “La dernière fois que Joe Biden a perdu le soutien du comité de rédaction du New York Times, ça s’est plutôt bien fini pour lui”, a ironisé son codirecteur de campagne, Cedric Richmond, semblant faire référence aux primaires démocrates de la présidentielle de 2020. Le New York Times avait alors apporté son soutien à Elizabeth Warren et Amy Klobuchar.

Mongolie : le parti au pouvoir remporte les élections législatives. Le Parti populaire mongol (MPP) au pouvoir “a conservé une courte majorité au Parlement mongol”, selon les résultats préliminaires des élections rapportés par la Deutsche Welle. Si le Parti démocrate (opposition) a enregistré “d’importants progrès, le MPP a réussi à conserver sa majorité malgré la frustration croissante [de la population] face à la corruption et à l’état de l’économie”, ajoute le site allemand. Le Premier ministre Luvsannamsrain Oyun-Erdene revendique “entre 68 et 70 sièges”, sur un total de 126, contre une quarantaine pour le Parti démocrate. “De nombreux observateurs occidentaux considèrent la Mongolie, coincée entre la Chine et la Russie, comme une importante zone tampon démocratique”, note la Deutsche Welle. “Le pays est devenu une démocratie en 1990 et s’est efforcé de maintenir des relations équilibrées avec ses deux plus grands voisins”.

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