INFO RMC SPORT. Les critères éthiques requis pour être désigné porte-drapeau de la délégation française aux JO de Paris 2024

Selon nos informations, les athlètes candidats au rôle de porte-drapeaux de la délégation française lors des JO de Paris 2024 (un homme et une femme) devront présenter le bulletin n°3 de leur casier judiciaire (lié aux condamnations pour crimes et délits à de la prison ferme). Ils devront également transmettre une attestation sur l’honneur de n’avoir jamais été sanctionnés disciplinairement et/ou pénalement sur toute affaire relative au dopage, à la manipulation des compétitions ou aux violences sexistes et sexuelles.

Un courrier sera adressé aux présidents de fédérations dans les prochains jours afin de leur signifier. Ces critères éthiques s’ajoutent aux éléments présentés lors de la conférence de presse du 13 mars sur le processus de désignation des porte-drapeaux français. Pour cette édition 2024, les deux représentants de la délégation tricolore seront désignés à l’issue d’un vote des athlètes. Il faudra attendre la mi-juillet, à quelques semaines du début des compétitions, pour connaître les heureux élus.

Quelles conséquences pour Karabatic?

Antoine Dupont, Victor Wembanyama, Clarisse Agbegnenou ou encore Teddy Riner ne seront pas choisis. Les deux premiers parce qu’ils n’ont encore jamais été olympiens (cela vaut également pour Kylian Mbappe, s’il venait à être sélectionné et libéré par son club). Les deux autres parce qu’ils ont déjà porté le drapeau, en 2021 à Tokyo pour Agbegnenou et 2016 à Rio pour Riner. Une alternance que la judokate a du mal à digérer à en croire son message posté sur X avant l’officialisation du processus: "Une petite poignée de personnes décrètent arbitrairement de nouvelles règles..."

Le handballeur Nikola Karabatic, cité parmi les potentiels candidats, a été condamné pour "complicité d'escroquerie" en 2017 à deux mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende en raison de paris suspects effecutés sur une défaite de son club de Montpellier à la mi-temps d'un match de championnat. Son frère Luka Karabatic avait été condamné à la même peine pour "escroquerie" dans cette affaire.

Article original publié sur RMC Sport