Guerre à Gaza: pour la première fois fois en sept mois, l'enclave connaît une relative accalmie

Pour la première fois depuis le début de la guerre – et à l’exception de la trêve d’une semaine en novembre dernier – l’enclave palestinienne connaît une relative accalmie. Israël semble davantage préoccupé par sa frontière nord, où la tension monte quotidiennement avec le Hezbollah libanais. Toutefois, ses bombardements ne se sont pas arrêtés pour autant dans la bande de Gaza. Ils ont juste relativement baissé en intensité, nous raconte un Gazaoui, contacté depuis Jérusalem.

« On entend moins de bombardements, mais les drones israéliens sont toujours là », raconte Mohamed. Originaire de Rafah dans le sud de la bande de Gaza, le jeune homme a trouvé refuge à Deir al-Balah, dans le centre de l’enclave. Déplacé de force par les combats.

« À Deir al-Balah, la situation est plus ou moins stable, Dieu merci. Mais il y a toujours des frappes qui ciblent Nusseirat, pas loin d’ici. Quant à Rafah, ne me demandez pas quelle est la situation là-bas. Plus personne n’y a accès. Même les journalistes gazaouis n’y vont plus. La ville est entièrement bouclée par Israël. Ils en ont pris le contrôle », explique Mohamed à notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa.

« Les destructions s’étendent à perte de vue »

L’armée israélienne a lancé une offensive terrestre contre Rafah, il y a un mois et demi. Persuadée que le commandement du Hamas y était retranché. Les dirigeants du groupe armé palestinien sont toujours introuvables. Mais cette opération a contraint plus d’un million de civils palestiniens à fuir, selon l’ONU. Aujourd’hui, Mohamed espère le retrait de l’armée israélienne, afin de rentrer chez lui.


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