Le feu vert pour l'envoi de chars en Ukraine attendu ce vendredi

Peut-être un tournant, ce vendredi, dans la guerre en Ukraine : le pays pourrait enfin se voir accorder la livraison des chars lourds qu'il réclame à l'issue de la rencontre des pays alliés sur la base militaire de Ramstein, en Allemagne. Le feu vert de Berlin est nécessaire pour que d'autres pays puissent exporter leurs Leopard 2.

Jeudi déjà, plusieurs capitales ont promis la livraison de nouvelles armes aux soldats ukrainiens, comme la Suède qui annonce un nouveau paquet d'aide comprenant son système d'artillerie Archer, très demandé. Le Royaume-Uni s'apprête de son côté à fournir plusieurs centaines de missiles et le Danemark à céder à Kyiv ses canons Caesar.

Le Président ukrainien, intervenu au Forum économique mondial de Davos, réaffirme son souhait de retrouver le contrôle de l'ensemble du territoire, y compris de la Crimée annexée par Moscou en 2014 : "l__a Crimée est notre terre, notre territoire, notre mer et nos montagnes. Donnez-nous vos armes et nous récupérerons nos terres" a proclamé Volodymyr Zelensky.

La menace nucléaire plane sur l'Europe

Le risque d'accident nucléaire est toujours très élevé dans le pays. Le Directeur de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, Rafael Grossi, s'est rendu à Kyiv pour confirmer l'installation d'une mission permanente pour permettre aux agents de l'AIEA de contrôler la sûreté des centrales nucléaires.

En plus du risque d'accident, il y a la menace d'une guerre nucléaire. L'ancien président russe Dimitri Medvedev a posté un message menaçant sur ses réseaux sociaux : "dans une guerre conventionnelle, la défaite d'une puissance nucléaire peut provoquer le déclenchement d'une guerre nucléaire", écrit-il.

Dans ses discours officiels, le régime de Moscou rejette toujours la responsabilité de la guerre sur l'Ukraine et l'Occident.