Ferrari F40 : pourquoi LA supercar italienne continue de fasciner...

Pourquoi j’ai craqué

L’envie a commencé dès sa sortie, soit en 1988. Mais avec la très confidentielle 288 GTO lancée quelques années avant (272 ex.), il fallait être éligible pour pouvoir signer un bon de commande de supercar. En France, l’importateur sélectionnait les clients qu’il estimait fidèles à la marque, pas les spéculateurs.

Il s’est trouvé qu’en 1992, donc en fin de production, l’importateur Pozzi a eu l’opportunité d’en avoir une en plus, et comme nous avions eu quelques Ferrari dans la famille, on nous l’a proposée, et il a fallu à ce moment-là se décider très vite… et depuis elle est toujours là !

Le jour où je l’ai vue

Je l’ai vue pour la première fois en 1988, au milieu de l’allée dans l’atelier de la concession de Levallois, quand le premier exemplaire, destiné à Albert Uderzo, est arrivé en France.

C’était un choc visuel parmi les autres voitures de la gamme de l’époque. Elle se démarquait franchement des 328, Testarossa ou encore Mondial, éclipsées par l’aura de la nouvelle venue. Je me rappelle très bien la livraison de notre voiture.

Mais ce qui m’a le plus touché, c’est bien la réaction d’une personne de ma famille qui m’accompagnait pour ce jour spécial. Son regard admiratif et plein d’émotion devant la voiture, je m’en souviens comme si c’était hier. Les premiers kilomètres aussi : sortie de la concession, sortie de Paris, je me rappelle chaque détail.

Si c’était à refaire

Je ferais exactement la même chose. A ce jour, les automobiles sur le marché sont très belles et performantes, ont chacune leur personnalité, sont faciles à conduire… Mais il faut rouler beaucoup plus vite qu’avec la...Lire la suite sur Sport Auto