Une ex-ministre quitte l’Assemblée nationale et s’inquiète « pour la démocratie »

Carole Grandjean exprime cependant sa « fierté » d'avoir « porté de belles réformes, comme celle du lycée professionnel ou du développement de l’apprentissage ».  - Credit:Morissard Aurelien / Morissard Aurelien/ABACA
Carole Grandjean exprime cependant sa « fierté » d'avoir « porté de belles réformes, comme celle du lycée professionnel ou du développement de l’apprentissage ». - Credit:Morissard Aurelien / Morissard Aurelien/ABACA

L'ancienne ministre déléguée à l'Enseignement et à la Formation professionnels du deuxième gouvernement Borne, Carole Grandjean, quittera en septembre son mandat de députée de Meurthe-et-Moselle. Celle qui avait été réélue en 2022 comme membre de la majorité présidentielle retourne dans le privé et dans les ressources humaines. Elle tourne le dos à la vie publique et en dresse un portrait inquiétant : « L'avenir de la démocratie m'alarme », a-t-elle confié dans un entretien à l'Est-Républicain.

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« Certaines prises de position et déclarations sont délétères et contribuent à éloigner le citoyen de la politique. La qualité du débat public m'inquiète », ajoute-t-elle. Selon l'ancienne ministre, la vie publique est « exigeante, parfois injuste et souvent violente ».

Encore un pied dans la politique

Carole Grandjean exprime cependant sa « fierté » d'avoir « porté de belles réformes, comme celle du lycée professionnel ou du développement de l'apprentissage ». Et d'adresser une pensée à l'Élysée et Matignon : « Je suis extrêmement reconnaissante à l'exécutif de m'avoir fait cet honneur et cette confiance de me nommer au gouvernement ». Tout en précisant que c'est bien elle qui avait demandé, à la nomination de Gabriel Attal, de ne « pas exercer de nouvelles fonctions ministérielles ».

Carole Grandjean ne tire cependant pas un trait définitif sur la politique. Il lui reste une mission à terminer pour le gou [...] Lire la suite