Donald Trump déclaré coupable : Joe Biden qualifie son rival de "délinquant" pour la première fois

"Pour la première fois dans l'histoire américaine, un ex-président qui est un délinquant condamné par la justice se présente à la présidence", a lancé le locataire de la Maison Blanche ce lundi 3 juin lors d'un événement de campagne dans le Connecticut.

Joe Biden a qualifié ce lundi 3 juin pour la première fois son rival Donald Trump de "délinquant" depuis le verdict de culpabilité rendu fin mai par la justice à New York dans le procès pénal historique de l'ancien président républicain.

"Aussi perturbant que cela puisse être, son offensive tous azimuts sur le système judiciaire américain est encore plus néfaste", a déclaré Joe Biden, affirmant que la campagne était "entrée en terrain inconnu la semaine dernière".

Pour le président démocrate, Donald Trump représenterait une menace encore plus grande pour la démocratie américaine s'il remportait à nouveau la Maison Blanche en novembre.

"Quelque chose s'est brisé dans ce gars-là pour de vrai" après sa défaite à la dernière présidentielle, a lancé Joe Biden. "Ça le rend littéralement fou", a-t-il ajouté.

Joe Biden a également fustigé les déclarations de Donald Trump, affirmant dimanche qu'une condamnation à de la prison ferme pourrait être "un point de rupture" pour ses partisans.

Ces propos ont une résonance particulière dans un pays encore marqué par l'attaque du Capitole le 6 janvier 2021, lorsque des partisans du républicain ont tenté d'empêcher la certification de la victoire à la présidentielle par Joe Biden.

"Il dit que s'il perd, il va y avoir un bain de sang en Amérique. Quel genre d'homme dit ça?", a déclaré le démocrate ce lundi.

Le seul commentaire précédent de Joe Biden sur le verdict de culpabilité de Donald Trump était vendredi à la Maison Blanche, quand il a déclaré que "nul n'est au-dessus des lois", sans aller jusqu'à le qualifier de délinquant. L'équipe de campagne du démocrate joue depuis le début un numéro d'équilibriste autour des déboires judiciaires de Donald Trump, ne s'aventurant pas à l'attaquer frontalement sur ce sujet.

Article original publié sur BFMTV.com