Yahoo Actualités "La tâche aux chefs des partis de notre coalition": Mélenchon refuse un débat avec Attal et Bardella
Le match n'est pas encore annoncé, mais les adversaires se présentent. Ou s'abstiennent. Ce jeudi 13 juin, Gabriel Attal s'est dit "favorable" à un débat avec les représentants des autres forces en présence, dans le cadre des élections législatives.
Le Premier ministre, candidat à sa réélection dans les Hauts-de-Seine, a été interrogé sur la tenue de ce débat avec Jordan Bardella (Rassemblement national) et Jean-Luc Mélenchon, désigné dans la question comme le troisième membre au nom du Front Populaire.
Mais à ce stade, alors que l'accord à gauche n'est pas encore parachevé, son nom ne s'impose pas naturellement. Sur son compte X, Jean-Luc Mélenchon estime que "c'est aux chefs des grands partis de notre coalition d'aller à ce type de débats".
"Je remercie TF1 et France 2 pour leur invitation aux débats avec Attal et Bardella. Le nouveau Front populaire n'a pas encore désigné son candidat Premier ministre", ajoute-t-il.
Roussel, Mélenchon, Berger...
En clair: c'est au Premier ministre désigné par ce groupe qu'incombera la tache de débattre. Un certain nombre de noms peuvent déjà être mis en avant. À commencer par Jean-Luc Mélenchon qui, mercredi soir, a dit ne pas s'exclure de cette hypothèse mais ne pas non plus s'imposer.
Outre l'ancien candidat à la présidentielle, d'autres visages de la gauche pourraient endosser ce rôle. Fabien Roussel et François Ruffin affirment tout deux se sentir "capables" d'être Premier ministre. "Pour le Front populaire, il faudra un Premier ministre populaire, rassembleur, bienveillant, qui parle à tout le monde", a estimé le premier sur RTL.
Dimanche soir, une alternative plus divise avait été apportée par Raphaël Glucksmann, la tête de liste du PS-Place publique aux européennes. Celui-ci avait suggéré le nom du syndicaliste Laurent Berger, l'ancien secrétaire général de la CFDT, l'un des artisans de la lutte contre la réforme des retraites.
