En Mauritanie, trois morts après des émeutes sur fond de contestation post-électorale

Trois personnes arrêtées dans la nuit de lundi à mardi après des émeutes sont mortes en détention, a annoncé mardi le gouvernement mauritanien. Ces troubles surviennent dans un contexte de contestation après l'annonce de la victoire du chef de l'État sortant Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à la présidentielle de samedi.

Trois personnes sont mortes dans le sud de la Mauritanie après avoir été arrêtées à la suite d'émeutes, a indiqué mardi 2 juillet le gouvernement dans un contexte de contestation après la victoire annoncée du président sortant Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à la présidentielle.

La ville de Kaédi, dans la vallée du fleuve Sénégal, a été agitée dans la nuit de lundi à mardi par des actes de pillage et de vandalisme qui ont conduit les forces de sécurité à affronter les "émeutiers" et interpeller un certain nombre d'entre eux, a dit le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Deux des "émeutiers" sont morts en détention, le troisième plus tard à l'hôpital, a-t-il dit.

Le ministère n'a fourni aucune autre précision sur les circonstances de ces décès. Il s'est contenté d'indiquer que les "émeutiers" avaient été placés en détention en fonction des circonstances du moment, à une heure tardive et avec un nombre élevé de manifestants.

Deux membres des forces de sécurité ont été gravement blessés, dont un a été admis en soins intensifs, a indiqué le ministère, qui a par ailleurs promis une "enquête transparente et approfondie" pour établir les causes des décès.

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