Cessez-le-feu dans la bande de Gaza : la Russie et la Chine mettent leur veto à l'ONU

Les États-Unis avaient fait un pas en avant, mais ce sera finalement un coup pour rien. Allié d’Israël, Washington avait jusque-là toujours refusé l’idée d’un cessez-le-feu, mais avait finalement changé de ton. Face au risque de famine dans la bande de Gaza, les États-Unis ont déposé une résolution au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU), soulignant la « nécessité » d’un cessez-le-feu « immédiat » et « durable » à Gaza. Mais ce projet a été contrarié notamment par la Russie et la Chine. Selon Le Monde, il a recueilli onze voix en sa faveur, une abstention (Guyana) et surtout trois veto : la Chine, la Russie et l’Algérie.

L’ambassadeur russe a dénoncé un texte « hypocrite » qui n’appelle pas directement à faire taire les armes. Jeudi 21 mars, le porte-parole de l’ambassadrice américaine à l’ONU avait indiqué que cette résolution était « une occasion pour le Conseil de parler d’une seule voix pour soutenir la diplomatie sur le terrain et faire pression sur le Hamas pour accepter l’accord sur la table ». Après ce veto, Emmanuel Macron n’a pas tardé à réagir, exprimant sa volonté de trouver « un accord » au Conseil de sécurité « sur un cessez-le-feu immédiat et un accès humanitaire ».

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