Capital : "C'est une blague ?", "J'ai cru à un sketch", "Ce pays se barre en cacahuètes" : les internautes médusés par une cérémonie funéraire pour perruche

Des révélations qui ont fait frémir les propriétaires de chats, de chiens, de lapins ou encore d'hamsters... Ce dimanche 9 juillet 2023, Capital sur M6 s'intéressait au business des animaux de compagnie. Alors qu'un foyer français sur deux possède au moins un animal domestique à la maison, l'émission s'est demandée : "Chiens, chats : à qui profite le pactole ?".

Afin d'aborder tous les maillons de la filière, les caméras de l'émission se sont posées dans plusieurs lieux : à commencer par les animaleries spécialisées comme Maxizoo, Tom&Co ou Animalis. L'occasion pour les téléspectateurs de découvrir des produits insolites en rayons, comme des lunettes de soleil pour chiens ou encore des gâteaux d'anniversaire pour hamsters. Des objets qui pourraient figurer dans le budget de 86 euros alloué par les Français pour chouchouter leurs animaux.

Cela n'est pourtant rien par rapport au budget de 643 euros par an consacré à la nourriture de ces mêmes animaux de compagnie. Et parmi les incontournables du domaine, figurent bien sûr les fameuses croquettes. Contrairement à ce que peuvent laisser croire certains packaging, celles-ci comportent rarement de la viande ou du poisson. Elles sont en fait majoritairement fabriquées avec des farines animales.

Pour en connaître davantage sur leur composition mystérieuse, les équipes de Capital se sont rendues dans une usine dédiées à ces farines. La dirigeant leur a révélé avec quelles matières premières ces dernières étaient fabriquées : des plumes dont sont extraites des molécules de protéines, ensuite déshydratées pour être transformées en poudre. La voix-off de l'émission a complété l'information en parlant aussi de farines animales fabriquées à partir de purée d'os et cartilage broyés, de laine de mouton, de cornes, de coquilles de moules ou encore de sabots de chevaux. De quoi écœurer les twittos...

Le premier reportage de l'émission n'a pas non plus fait l'impasse sur les frais médicaux engendrés par les animaux de compagnie. Chaque année, les Français dépenseraient 145 euros à cette fin. Si la facture chez les vétérinaires a tendance à vite grimper, certains d'entre eux cumulant les casquettes (le reportage présente ainsi Amélie qui avec ses 7 ans d'études est vétérinaire, radiologue, biologiste et pharmacienne), la mort de l'animal est également coûteuse. Une centaine d'euros est ainsi demandée pour l'euthanasie.

"Des obsèques pour un piaf ?"

Et de plus en plus de propriétaires d'animaux se laissent séduire par les pompes funèbres pour animaux. Cremanimo, l'une des entreprises phare du secteur propose une gamme d'objets funéraires comme des cadres photos, ou encore des pendentifs en cylindres dans lesquels mettre les cendres de l'animal. Mais aussi des cérémonies. Les caméras ont ainsi assisté à l'ultime au-revoir de Morgane à sa perruche, Sweetie, qui s'est éteinte à l'âge de 10 ans. Après avoir assisté à un discours hommage personnalisé à la lumière des bougies, Morgane a pu embrasser son animal une dernière fois, avant de suivre les étapes de crémation sur écran.

Pour cela, la jeune femme a déboursé 290 euros, auxquels s'ajoutent 89 euros pour l'urne funéraire. Sur Twitter, cette scène montrant la jeune femme éplorée accompagnée de ses deux sœurs, autour de la dépouille de l'oiseau couchée sur le dos, a beaucoup surpris les twittos, qui ont été nombreux à trouver la situation grotesque.

D'autres cependant ont pris la défense de Morgane, estimant qu'un animal de compagnie a le même statut qu'un membre de la famille...

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