Bruxelles : tollé après l’interdiction d’une conférence nationaliste avec Zemmour, Farage et Orban

Éric Zemmour, leader du parti Reconquête !, devait participer à une conférence nationaliste à Bruxelles mardi 16 avril qui a été interdite par les autorités.  - Credit:J.E.E - Sipa
Éric Zemmour, leader du parti Reconquête !, devait participer à une conférence nationaliste à Bruxelles mardi 16 avril qui a été interdite par les autorités. - Credit:J.E.E - Sipa

« Dictature », « communisme à l'ancienne »… Les critiques sont nombreuses après l'interdiction d'une conférence d'élus européens d'extrême droite, parmi lesquels Éric Zemmour et le Premier ministre hongrois Viktor Orban, mardi 16 avril dans la banlieue de Bruxelles. L'événement, la « National Conservatism Conference », avait commencé tôt dans la matinée avant d'être interrompu à la mi-journée par l'intervention de la police, après un arrêté du bourgmestre de Saint-Josse, Émir Kik.

Sur X, l'élu bruxellois indique avoir pris cet arrêté pour « garantir la sécurité publique ». « À Etterbeek, à Bruxelles Ville et à Saint-Josse, l'extrême droite n'est pas la bienvenue », poursuit-il.

Cet arrêté a été finalement suspendu ce mercredi 17 avril par le Conseil d'État belge. La conférence a ainsi pu reprendre avec le discours du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, qui est monté à la tribune en fin de matinée.

J'ai pris un arrêté du Bourgmestre pour interdire l'événement "National Conservatism Conference" pour garantir la sécurité publique.

A Etterbeek, à Bruxelles Ville et à Saint-Josse, l'extrême-droite n'est pas la bienvenue.

— Emir KIR (@emir_kir) April 16, 2024

La conférence avait déjà subi deux déprogrammations ces derniers jours dans deux autres communes de la banlieue de Bruxelles, précise Euronews.

« Ce pays vit entre le califat et la dictature »

Cet arrêté d'interdiction a été dénoncé comme une atteinte à la liberté d'expression. Le leader de Recon [...] Lire la suite