Birmanie: les rebelles accusent la junte de rompre la trêve de janvier

Depuis mercredi 19 juin, la rébellion birmane dénonce la mort de plusieurs civils après une campagne de frappes aériennes menée par l'armée. Et ce, malgré le cessez-le-feu négocié sous l'égide de la Chine entre le gouvernement birman et la coalition rebelle.

L'armée nationale de libération de Ta'ang (TNLA), l'une des principales composantes de la rébellion birmane, a évoqué mercredi 19 juin des frappes aériennes dans la région de Mogok, dans le centre du pays, près d'un centre d'extraction de rubis et de pierres précieuses. Pour un bilan d'un mort et trois blessés, dont un enfant de dix ans, selon le communiqué des groupes rebelles. Celui-ci faisait par ailleurs état, 24 heures plus tôt, d'une autre attaque de drone. Entre tirs d'artillerie et attaques de drones commandés par la junte, d'après le décompte de l'insurrection, le gouvernement aurait ordonné plus de 40 bombardements dans le nord-est du pays depuis le mois de janvier.

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Ces opérations militaires constituent les dernières violations en date du cessez-le-feu par les forces des généraux au pouvoir. La TNLA assure qu'elles avaient aussi déjà bombardé ses positions, coupé les routes et limité la circulation des marchandises vers les villes contrôlées par cette organisation armée.


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