« Baito tero » : c’est quoi cette tendance qui traumatise le Japon ?

INSOLITE - Se curer le nez dans une pâte à pizza, ou mettre des poils pubiens dans un curry : ce sont des exemples de « baito tero », un phénomène qui traumatise le Japon. « Baito » signifie « travail à temps partiel », et « tero » vient du mot « terrorisme ». Concrètement, c’est quand un employé à temps partiel, en général dans un fast-food, se filme en train de faire quelque chose de répugnant et le poste sur les réseaux sociaux.

Le terme existe depuis une dizaine d’années, mais début février, on en a beaucoup entendu parler lorsqu’une vidéo d’un employé Domino’s Pizza étalant sa morve sur de la pâte crue est devenue virale. Suite à ce bad buzz, l’enseigne de restauration rapide avait publié des excuses, et le magasin, situé à Amagasaki, avait garanti que les salariés concernés seraient sanctionnés.

Forcément, ça rappelle le « terrorisme du sushi », une tendance dégoûtante qui avait percé l’année dernière au Japon. Lécher des sushis puis les reposer, boire dans la sauce soja partagée - les canulars étaient du même genre, sauf que dans ce cas, des clients étaient responsables. Cette série de farces de mauvais goût avait même fait chuter les titres en Bourse de chaînes de restaurants, provoquant actions en justice et commentaires indignés des habitants.

En tout cas, que ce soit le « sushi tero » ou le « baito tero », les enseignes prennent ces phénomènes très au sérieux. D’après le Guardian, il y a même des assurances qui se vendent pour couvrir les coûts liés à ces incidents, et elles sont de plus en plus populaires. Quant aux employés qui sont poursuivis en justice par leurs patrons, ils risquent jusqu’à 3 ans de prison et une amende de 3 000 euros.

À voir également sur Le HuffPost :

McDonald’s est devenu « WcDonald’s », et ça va plaire aux fans de manga et d’anime

À Tokyo, le Guinness World Records officialise le plus grand video-mapping du monde