Argentine: les députés adoptent les réformes économiques du président ultralibéral Javier Milei

En Argentine aussi, les services publics ont été brutalement démantelés et dé-subventionnés ces six derniers mois, depuis l'arrivée au pouvoir du président d’extrême droite Javier Milei. La réforme ultra-libérale qu'il avait promise durant toute sa campagne a été adoptée dans la nuit en deuxième lecture.

De notre correspondante à Buenos Aires,

Cette loi dite « omnibus » ou « ley bases » en espagnol est loin de faire l'unanimité en Argentine. Elle implique des changements structurels et des coupes drastiques dans les budgets de l’État : baisse du portefeuille alloué à l’Éducation nationale, baisse des allocations retraites, licenciement de dizaines de milliers de fonctionnaires, assouplissement du droit du travail, suppression des subventions aux transports et à tous types de services publics. La liste est longue.

C'est pour protester contre ces mesures que jeudi 27 juin, comme il y a deux semaines, des foules de manifestants sont venues protester devant le Congrès argentin, tout en sachant que la réforme allait être à coup sûr être adoptée. Parmi eux, Valentina, étudiante : « Au-delà de cette victoire pour eux aujourd’hui, le peuple est là parce que de toute manière, nous n’abandonnerons pas la lutte, même s’ils votent des lois, nous affament ou nous chassent, nous ne bougerons pas ».

Une austérité qui n'affecte pas la popularité de Milei


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