« Andor » ou le sommeil de la Force

Cassian Andor (Diego Luna) en mauvaise posture.  - Credit:Disney+
Cassian Andor (Diego Luna) en mauvaise posture. - Credit:Disney+

Après Le Mandalorian, Le Livre de Boba Fett et Obi-Wan Kenobi, Andor est le quatrième étage d'une fusée dont on se dit qu'il ne sera peut-être pas nécessaire de la lancer pour qu'elle atteigne la lune d'elle-même. Si l'on se fie aux dernières annonces de Disney, les séries devraient en effet continuer à s'empiler selon un rythme effréné, ce qui nous a d'ailleurs conduit à laisser quelque peu infuser notre impression initiale devant les premiers épisodes d'Andor. Comme nous le pressentions depuis un certain temps, et ainsi que l'a confirmé la dernière convention Star Wars dans le fief californien de Disney à Anaheim, l'arrivée d'un nouveau long-métrage n'est absolument pas dans les tuyaux. Il faudra donc se contenter des livraisons continues de séries, histoire de nourrir la plateforme de la vénérable maison et de continuer à montrer les dents face aux galopins Netflix et consorts.

Andor se présente, selon la terminologie désormais en usage, comme le préquel du spin-off Rogue One (ouf !), long-métrage sorti en 2016, il y a donc un siècle à la nouvelle échelle Covid. Salué comme la véritable réussite sur grand écran de Disney depuis le rachat de la franchise des mains de George Lucas en 2012, Rogue One relatait le vol des plans de l'Étoile noire par un groupe de rebelles, dont ledit Cassian Andor (à ne pas confondre avec Endor, la bucolique planète des nounours Ewoks), avec une fin en forme d'apothéose élégiaque et assez bouleversante – une sensation rarement [...] Lire la suite