En Afrique du Sud, de longues files d'attente font durer le scrutin jusque tard dans la soirée

Les bureaux de vote fermaient à 21 heures, en Afrique du Sud, mais il a fallu faire face à l'afflux et s'organiser par endroits, pour que tous puissent s'exprimer. Les électeurs étaient appelés ce mercredi 29 mai à renouveler leurs gouvernements provinciaux et leurs députés. Les parlementaires éliront ensuite le président, à condition d'avoir une majorité absolue.

« Restez dans la queue », disaient les partis politiques et la Commission électorale après 21 heures ce mercredi, la règle voulant qui si on attend sur le trottoir pour voter, il faut que ce droit soit respecté, et donc que le bulletin soit pris en compte.

Si l'élection venait à être serrée, ce sont ces petites marges qui pourraient faire la différence, ce qui pourrait manquer au parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), qui règne sans partage depuis 1994 et l'élection de Nelson Mandela.

L'ANC, avec le président sud-africain sortant Cyril Ramaphosa à sa tête, est désormais dans l'attente des résulats, pour savoir s'il conservera ou non sa majorité absolue à l'Assemblée nationale, après ses trente ans de pouvoir.

Si ce mercredi matin, à Soweto, c'était plutôt calme, comme l'a constaté notre correspondante à Johannesburg, Claire Bargelès, au cours de la journée, les files se sont largement allongées, dans le township et dans plusieurs zones de la ville, notamment dans les quartiers étudiants à l'ouest.

Dans les rangs, beaucoup de jeunes qui font leurs études à l'université et un mot d'ordre dans toutes les bouches : la volonté de « changement ». Peu importe le temps qu'il aura fallu patienter en vue d'exercer son droit de vote.


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