« Ça contribue peu, ça commente beaucoup… » : le coup de gueule de Macron sur les européennes

Emmanuel Macron veut « moins de commentaires et plus de mobilisation » de ses équipes sur les européennes.  - Credit:Blondet / POOL/SIPA
Emmanuel Macron veut « moins de commentaires et plus de mobilisation » de ses équipes sur les européennes. - Credit:Blondet / POOL/SIPA

Comme à son habitude, Emmanuel Macron est très en retard. « Qu'est-ce que vous voulez, il est président… » lâche un convive. Le dîner convoqué mercredi soir à l'Élysée n'a débuté qu'à 21 h 45. Autour du chef de l'État, à l'Élysée, les habituels poids lourds du gouvernement et hiérarques de la majorité, régulièrement invités rue du Faubourg-Saint-Honoré pour des discussions politiques. Le Premier ministre Gabriel Attal, la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet, le président du MoDem François Bayrou, celui de Renaissance Stéphane Séjourné, les ministres Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Catherine Vautrin, Thomas Cazenave, Christophe Béchu, les responsables de la majorité à l'Assemblée Sylvain Maillard (Renaissance), Jean-Paul Mattei (MoDem), Laurent Marcangeli (Horizons) et, au Sénat, François Patriat et Claude Malhuret.

À LIRE AUSSI Budget : panique à BercyLe sujet du jour, après une première réunion en présence des ministres qui s'était tenue l'après-midi : les finances publiques. Contraint de revoir ses prévisions de croissance à la baisse, le gouvernement se retrouve dos au mur. Un premier plan d'économies de 10 milliards d'euros a été annoncé par Bruno Le Maire à la mi-février. Un coup de rabot annonciateur de coupes plus drastiques dans le budget de l'année prochaine. Le déficit public, bien au-delà des 4,9 % du PIB qui étaient prévus, sera dévoilé mardi.

Rappel à l'ordre

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