États-Unis : les partisans et avocats de Donald Trump visés par une nouvelle action en justice en Arizona

Donald Trump a été désigné comme co-conspirateur non inculpé par l’Etat américain de l’Arizona, dans le cadre d’une tentative d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 en sa faveur.
POOL / Getty Images via AFP Donald Trump a été désigné comme co-conspirateur non inculpé par l’Etat américain de l’Arizona, dans le cadre d’une tentative d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 en sa faveur.

ÉTATS-UNIS - Donald Trump étiqueté comme « co-conspirateur ». Après le Michigan, la Géorgie et le Nevada, c’est au tour de l’Arizona de se pencher sur les tentatives d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 en faveur de Donald Trump. L’État américain a ainsi inculpé ce mercredi 24 avril pas moins de 18 personnes : 7 avocats ou collaborateurs de Trump et 11 élus républicains de l’Arizona.

L’ex-président n’a quant à lui pas été inculpé, mais il est désigné comme co-conspirateur non inculpé, rapporte le Washington Post. Parmi les personnes inculpées, les médias américains citent Rudy Giuliani, l’ancien avocat personnel de l’ex-président Donald Trump, mais aussi l’ancien chef de cabinet de la Maison Blanche de Donald Trump, Mark Meadows, les avocats Jenna Ellis et John Eastman.

Tous ont également été inculpés en Géorgie, aux côtés de Donald Trump dans ce qui est probablement le plus explosif des quatre procès au pénal auxquels il est confronté. Le conseiller de campagne Boris Epshteyn, s’ajoute cette fois-ci à la liste.

Les accusations font état d’un complot visant à attribuer des grands électeurs - dont un certain nombre permet tous les quatre ans d’élire un nouveau président - à Donald Trump dans cet État, lors de l’élection de 2020. Or c’est bien Joe Biden qui avait remporté cet État du sud-ouest, avec un peu plus de 10 000 voix d’avance sur le milliardaire.

Cela n’a pas empêché de nombreux responsables du parti républicain de considérer, sans preuve, qu’il y avait eu fraude et que Donald Trump avait gagné l’Arizona, allant jusqu’à signer des documents attestant de sa victoire.

« En Arizona, et aux États-Unis, le peuple a élu Joseph Biden comme président le 3 novembre 2020 », précise ainsi l’acte d’accusation de l’Etat. « Ne voulant pas accepter ce fait, les défendeurs et les coconspirateurs non incriminés ont comploté pour empêcher le transfert légal de la présidence » afin de maintenir Trump au pouvoir « contre la volonté des électeurs de l’Arizona. »

Ces nouvelles inculpations interviennent alors que Donald Trump est à nouveau candidat à la Maison Blanche face au président Joe Biden et qu’il continue d’affirmer sans fondement qu’il a gagné en 2020.

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