Élections en Inde : pour l'opposition, la chronique d'un échec annoncé ?

Narendra Modi, le Premier ministre sortant en Inde, et son parti, le BJP, sont donnés largement gagnants pour les élections législatives qui débutent le 19 avril. La faute, en grande partie, à une opposition qui semble avoir raté l’occasion de s’unir, malgré les apparences de la coalition India.

Jamais deux sans trois ? Le Premier ministre indien sortant Narendra Modi s’apprête à enchaîner un troisième mandat à la tête du gouvernement, à en croire les derniers sondages d’opinion réalisés dans la plus grande démocratie du monde.

La coalition dirigée par son parti, le Bharatiya Janata Party (BJP), pourrait en effet rafler les deux tiers des 543 sièges à la Lok Sabha – équivalent de l’Assemblée nationale – à l’issue du scrutin XXL qui se déroule du 19 avril au 1er juin, d’après une enquête d’opinion publiée au début du mois par India TV.

Une coalition hétéroclite

La longévité du BJP au pouvoir serait alors similaire à celle du parti du Congrès de Gandhi à sa grande époque, dans les années 1960-1970. Sauf qu’il y a à peine un an, l’horizon électoral de Narendra Modi apparaissait beaucoup moins dégagé. Un obstacle s’était dressé sur sa route en juillet 2023 et il semblait de taille : la plupart des partis d’opposition s’étaient réunis au sein d’une alliance baptisée India.


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