À Metz, un policier accusé de violences sur sa famille relaxé en appel

L’homme avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis en juillet 2023.  - Credit:www.alamy.com / Alamy Stock Photo / Abaca
L’homme avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis en juillet 2023. - Credit:www.alamy.com / Alamy Stock Photo / Abaca

Il a finalement été relaxé. Yves Milla, un ancien major de la police aux frontières (PAF) poursuivi pour des violences sur son ex-femme et ses enfants, a été relaxé jeudi par la cour d'appel de Metz.

Lors de l'audience le 15 mars dernier, le parquet avait requis 18 mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans ainsi que le retrait de l'autorité parentale, comme lors de la première instance en juillet 2023 au tribunal correctionnel de Thionville (Moselle).

«  Nous étions dans une impasse », a expliqué la présidente de la cour à la victime à l'annonce de la décision. «  Nous n'avons pas trouvé dans l'exposé de la procédure d'éléments qui pouvaient corroborer une version ou l'autre », a-t-elle estimé. Pour la cour, il s'agit donc seulement d'un «  grave et sérieux conflit de l'exercice de l'autorité parentale ».

À LIRE AUSSI « Juger un cas de violences à minuit, ce n'est raisonnable pour personne » «  C'est une décision hallucinante », s'est insurgée la députée LFI Charlotte Leduc, venue soutenir la victime. «  C'est un très mauvais message qu'envoie la justice française pour décourager les femmes de policiers et leurs enfants à porter plainte. Ça dit aux autres : n'essayez même pas ! »

«  La justice française pouvait dire à ce petit garçon de 13 ans : «  On te croit, on te rend justice », et elle ne l'a pas fait. S'il venait à commettre un geste irréparable, la justice sera responsable », a aussi pointé une représentante de l'association SOS Fonctionnaire [...] Lire la suite