Yardland, nouveau festival dédié au rap et ses courants ce week-end à Paris

L'Américain Gunna, le Nigérian Rema et la Belge Shay sont les têtes d'affiche de Yardland, nouveau festival dédié au rap et ses courants à l'hippodrome de Paris-Vincennes samedi et dimanche.

La première édition, l'an dernier, avait été annulée en raison des émeutes qui s'étaient multipliées après la mort du jeune Nahel, tué le 27 juin 2023 par un policier.

Ce rendez-vous est comme un prolongement des Flammes, cérémonie de récompenses centrée sur le rap et ses courants, qui a tenu cette année sa deuxième édition.

"Grosse légitimité"

"Yardland a la même vocation. Dans le paysage culturel, ça manquait. Les Flammes, c'est une cérémonie pour l'industrie musicale. Le festival, c'est plus pour le grand public", expose à l'AFP Yoan Prat, directeur du festival et co-fondateur de Yard, média et agence de communication derrière la création des Flammes.

"Dans l'absolu, on peut accueillir entre 22.000 et 23.000 festivaliers par jour. Je pense qu'on va être à 20.000", poursuit le responsable.

"On est à 85% de remplissage, c'est en dernière minute que tu finis de remplir ta jauge. 50% se remplissent sur les 15 derniers jours, ce qui est stressant en tant qu'organisateur", ajoute Yoan Prat.

Gunna vient de la prolifique scène rap d'Atlanta. Peu connu du grand public, il a "une grosse légitimité sur son créneau, il a su se renouveler", précise le directeur du festival. Son titre Fukumean approche les 800 millions de streams sur Spotify, plateforme musicale leader du marché, et le morceau Drip too hard en collaboration avec Lil Baby frôle le milliard et demi d'écoutes.

Kalash, Gradur, Kerchak

Rema est lui aussi "très pertinent sur sa cible, la jeunesse, il incarne la force de la musique nigériane sur le public".

Shay vit "énormément bien sur scène", déroule Yoan Prat. "On a peu l'habitude de voir ça en France, tout est millimétré sur scène". Son show sera participatif: via un concours ouvert au public, des danseurs pourront se produire à ses côtés.

D'autres rappeurs comme Kalash, Gradur, Kerchak, issus de la scène hexagonale, complètent le plateau.

Article original publié sur BFMTV.com