Xi Jinping reçoit son “vieil ami” Bill Gates à Pékin

C’est une “rencontre rare” que rapporte la presse officielle chinoise ce vendredi, remarque la Deutsche Welle. Le chef de l’État, Xi Jinping, a reçu “un chef d’entreprise étranger”, Bill Gates, le fondateur de Microsoft, aujourd’hui à la tête de la Fondation Bill et Melinda Gates, une organisation philanthropique. De fait, le milliardaire américain “est l’un des premiers patrons occidentaux à se rendre en Chine depuis que le pays a mis fin à sa politique de restriction” sanitaire pandémique, note le média public international allemand. Il est le tout premier à avoir droit à un tel accueil, les médias officiels rapportant que le patron américain fait partie des “vieux amis” de la Chine.

“Vous êtes le premier ami américain que je rencontre à Pékin cette année”, a déclaré Xi Jinping en accueillant le philanthrope américain, rapporte le China Daily, le président soulignant que “les gens devraient voyager et communiquer davantage pour améliorer leur compréhension alors que le monde émerge de la pandémie de Covid-19”, ajoute le journal officiel anglophone. Une allusion à peine voilée aux tensions diplomatiques sino-américaines.

“Je suis ravi d’être de retour”, a déclaré Bill Gates devant les caméras chinoises. La veille, sa fondation avait annoncé un don de 50 millions de dollars (46 millions d’euros) en soutien à la lutte de la Chine contre le paludisme et la tuberculose.

Bill Gates après Elon Musk et Tim Cook

Depuis la fin des restrictions sanitaires, “toute une série de chefs d’entreprise américains sont retournés en Chine, dont Elon Musk, le patron de Tesla, et Tim Cook, celui d’Apple. Aucun d’entre eux n’a rencontré Xi Jinping”, note The New York Times.

La visite de Bill Gates précède de peu celle d’Antony Blinken, “sa première depuis qu’il est secrétaire d’État”, relève le quotidien américain. Le chef de la diplomatie américaine arrive ce dimanche en Chine, sans qu’on sache avec certitude s’il va rencontrer le président chinois. Antony Blinken avait dû annuler sa venue en février, “après que l’incursion de ballons chinois dans l’espace aérien américain avait déclenché une crise diplomatique à Washington”.

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