Withings : poids lourd de la santé connectée

Géo Trouvetou, professeur Nimbus, « Steve Jobs français », ose même la presse picarde, sa région d’origine. Sec au physique et carré dans les affaires, inventeur et visionnaire (il a à son actif une cinquantaine de brevets), Éric Carreel est un entrepreneur atypique. Précurseur dans la téléphonie avec le bipeur Tam-Tam (1995, ancêtre paléolithique du téléphone portable), du babyphone et de la première Livebox, ce fils de paysan, diplômé de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles (ESPCI), a créé en 2008 ­Withings (de l’anglais With Things, en français « avec les choses »), la Rolls du pèse-personne connecté. Celui-ci compte aujourd’hui quatre millions d’utilisateurs répartis dans quarante pays malgré un prix premium (de 99 à 399 euros). « À l’origine, une passion pour les objets connectés et la santé. Et l’envie d’y être disruptif, à l’image de ce qu’a fait Steve Jobs avec l’iPhone, se souvient Éric Carreel. Quoi de mieux qu’un objet du quotidien, le pèse-personne ? »

La société réalise 40 % de son chiffre d’affaires aux États-Unis

Si, à la genèse, la clientèle visée est féminine (« une erreur », selon le boss), le succès vient des États-Unis et de la tech. Jack ­Dorsey, le fondateur de Twitter, adore et twitte dès 2009 son amour pour la balance française. De San Jose à Cupertino, la crème de la crème de la tech adopte Withings. Ainsi, Larry Page, cofondateur de Google, chante publiquement les louanges de la marque. La recette ? Le look, les astuces tech...


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