"Violeur de Tinder" : Salim Berrada condamné à 18 ans de prison pour 12 viols et 3 agressions sexuelles
Le "violeur de Tinder" accusé de viols ou d'agressions sexuelles par 17 femmes comparaissait depuis le lundi 18 mars devant la cour criminelle de Paris.
Salim Berrada, surnommé "le violeur de Tinder", a été condamné ce vendredi 29 mars par la Cour criminelle de Paris à 18 années de prison, dont deux tiers de sûreté, pour 12 viols et trois agressions sexuelles.
Une interdiction définitive du territoire français lui a aussi été notifiée.
La veille, l’avocat général avait requis 19 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté, contre celui qui se présentait comme un photographe à la recherche de modèles pour appâter ses victimes. Une peine "très sévère" que l’avocat général avait justifiée par le nombre de victimes, et la "dangerosité" de cet "insatiable chasseur égocentrique" qui a contesté tous les faits tout au long du procès.
Des rencontres sur les réseaux sociaux
Salim Berradan, accusé de viols ou d’agressions sexuelles par 17 femmes entre 2014 et 2016, comparaissait depuis le lundi 18 mars devant la cour criminelle de Paris.
L’accusé, âgé de 38 ans, a été surnommé par la presse "le violeur de Tinder". L'homme rencontrait les victimes via cette application de rencontre où il se présentait comme un photographe à la recherche de modèles.
En confiance, les jeunes femmes répondaient favorablement à l’invitation du pseudo-photographe. Chez lui, elles se voyaient alors offrir de l’alcool. Elles ont toutes ensuite décrit une ivresse anormale et une perte de force.
"Il a violé leur parole 17 fois"
Des faits que l’accusé a nié fermement tout au long de son procès. D’après lui, “toutes ces femmes étaient consentantes”. Pour l'avocat général, cet homme "a violé leur parole 17 fois" et a "détruit 17 vies".
Placé en détention provisoire en 2016, Salim Berrada était resté deux ans et demi en prison avant d'être relâché sous contrôle judiciaire, en 2019, avec interdiction d'exercer le métier de photographe. Plusieurs plaignantes avaient alors signalé à la justice son "activité importante" sur les applications de rencontre.
Visé par de nouvelles plaintes, il a de nouveau été mis en examen pour viols et agressions sexuelles - cette enquête est toujours en cours. Il est retourné en prison en juillet dernier.