Le "violeur de Tinder" mis en examen et placé en détention provisoire après de nouvelles plaintes

Salim B., photographe, était déjà accusé de 17 viols. Il a été mis en examen des chefs de viol, viols avec administration d'une substance à la victime, à son insu, pour altérer son discernement ou le contrôle de ses actes.

Salim B., photographe déjà accusé de 17 viols et renvoyé devant une cour criminelle pour ces faits, est de nouveau visé par plusieurs plaintes, a appris BFMTV de source judiciaire.

Ces nouvelles plaintes visant celui que l'on surnomme le "violeur de Tinder" concernent des faits susceptibles d'avoir été commis en 2013, 2021, 2022 et 2023.

À l'issue des investigations concernant ces plaintes récentes, Salim B. a été placé en garde à vue, puis présenté à un juge d'instruction. Ce dernier l'a mis en examen dans le cadre d'une nouvelle information judiciaire ouverte contre lui le 13 juillet dernier des chefs de viol, viols avec administration d'une substance à la victime, à son insu, pour altérer son discernement ou le contrôle de ses actes.

Salim B., désormais visé par au moins 21 accusations, a été placé en détention provisoire après sa mise en examen. Il continuait encore récemment de se créer des faux profils sur les applications de rencontre dont Tinder.

Plusieurs plaignantes ont décrit un homme qui se présentait souvent comme un photographe sur les applications de rencontre Tinder, Bumble, Feeld ou Fruitz. Toujours selon elles, il leur proposait alors un rendez-vous ou un shooting photo gratuit, avant de les violer ou de les agresser sexuellement. Et certaines d'entre elles suspectent avoir été droguées au cours du rendez-vous.

Article original publié sur BFMTV.com

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