Yahoo Actualités Vincent Lindon, président ou ministre ? L’acteur répond au portrait du « Monde »
CULTURE - Intégrer le gouvernement n’est pas dans ses projets. À l’occasion de la promotion de son prochain film Comme un fils, en salles le 6 mars, Vincent Lindon a réagi à un portrait de lui publié par M le magazine, le supplément du Monde, qui le présentait comme un « acteur qui se rêvait président ».
« Le comédien, connu pour ses rôles engagés et ses prises de position, n’a jamais caché sa fascination pour la politique, confiant à qui veut l’entendre son rêve d’être président (...) Réelle ambition ou fantasme, il laisse planer le doute sur un éventuel passage à l’acte », écrivait le journal dans cet article publié le 16 février.
« Ce papier a été fait contre mon gré. J’ai refusé de leur répondre et ils ont fait sans moi », explique de son côté Vincent Lindon dans un entretien à Ouest-France publié ce mercredi 28 février.
L’article citait des déclarations de son entourage, ou rapportées de l’acteur lui-même, sur ses « rêves » de devenir Président de la République. « Certains propos sont approximatifs, voire inexacts. D’autres sont des paroles prononcées par des gens qui parfois fantasment des réponses qui n’auraient pas été les miennes » a-t-il expliqué à nos confrères de Ouest-France.
« Ce sont mes rôles qui sont politiques »
Même s’il a déjà incarné des politiciens à l’écran, Vincent Lindon n’a aucune envie d’en devenir un. Lorsque le journaliste lui demande s’il accepterait d’être Ministre de la Culture, il répond sans détour : « Jamais de la vie, pas une seule seconde ! ».
Ce n’est pas parce qu’il refuse de faire campagne, que Vincent Lindon n’est pas engagé. Seulement, il préfère le faire sur son terrain, en tant qu’acteur. « Je suis acteur de cinéma. Mais ce sont mes rôles qui sont politiques : syndicaliste dans En guerre, chômeur en révolte dans La loi du marché, le maître-nageur de Welcome qui aide un migrant à traverser La Manche » a-t-il déclaré.
Un rôle qu’il continue de remplir, dans son prochain film Comme un fils, dont la bande-annonce est à voir ci-dessous. Dans ce film, Vincent Lindon incarne un professeur, Jacques Romand, qui a perdu le goût de l’enseignement. Au cours d’une agression dans une épicerie, il fait la connaissance de Victor, un adolescent de 14 ans déscolarisé, qu’il va tenter d’aider.
« Un artiste a beaucoup plus de pouvoir qu’un ministre de la Culture » du fait que « sa liberté de parole est fondamentale » et que ses choix n’appartiennent qu’a lui, estime-t-il. Dont acte.
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