Villeneuve-d’Ascq se qualifie en finale de l’Euroligue, une première pour un club français depuis 20 ans

Les joueuses de Villeneuve-d’Ascq célébrant leur victoire face à Prague en demi-finale de l’Euroligue, à la Servet Tazegul Arena de Mersin, le 12 avril 2024.
OZAN KOSE / AFP Les joueuses de Villeneuve-d’Ascq célébrant leur victoire face à Prague en demi-finale de l’Euroligue, à la Servet Tazegul Arena de Mersin, le 12 avril 2024.

BASKET - Le basket français se porte très bien cette saison. Alors que chez les hommes, deux clubs, Paris et Bourg, disputent actuellement la finale de l’Eurocoupe, la deuxième plus prestigieuse des compétitions continentales, chez les femmes, le club de Villeneuve-d’Ascq est devenu la première équipe française depuis vingt ans à se qualifier pour la finale de l’Euroligue, l’équivalent de la Ligue des champions pour la balle orange.

En demi-finale ce vendredi 12 avril, les basketteuses nordistes sont venues à bout de Prague (84-78) à Mersin, sur la côte turque.

Pour imiter leurs devancières de Valenciennes, sacrées en 2004, la bande de Janelle Salaün devra se défaire dimanche des tenantes du titre de Fenerbahçe.

« Pas venues en victimes », pour reprendre les mots de leur entraîneur, les joueuses de Rachid Meziane n’ont été paralysées ni par leurs vingt premières minutes moyennes (37-45) ni les premiers pas de l’histoire de leur club sur un parquet de « Final Four » de C1.

Leur adversaire, l’USK Prague de Valériane Vukosavljevic-Ayayi, jouait lui sa troisième demi-finale en trois ans. La Bleue, médaillée de bronze à Tokyo, a flambé (24 points) contre son ancien club (2016-2017). Sans que cela suffise à éteindre la confiance construite par cette équipe dans cette même salle Servet-Tazegül un jour de décembre. Quand elles s’étaient offert Mersin (70-54).

Leaders de la saison régulière du championnat de France

« On a prouvé toute la saison qu’on méritait d’être ici et qu’on pouvait battre les meilleures équipes », résumait la tête haute jeudi l’intérieure américaine Kennedy Burke, meilleure marqueuse des « Guerrières » en Europe cette saison (15,4 points de moyenne).

Paradoxalement ses coéquipières l’ont fait sans qu’elle ne brille face à Prague (6 points). Ni l’étoile montante du basket français, appelée vers d’autres cieux que ceux du Nord la saison prochaine, Janelle Salaün qui a collectionné 15 points mais souvent forcé ses tirs (6/13).

Mais avec les 18 unités de Kamiah Smalls, 14 de Kariata Diaby, 11 de Shavonte Zellous et 9 de Caroline Hériaud, les leaders de la saison régulière du championnat de France ont suivi les préceptes de leur coach Rachid Meziane.

« On doit continuer à être dans le partage comme on le fait jusqu’à présent avec six joueuses à plus de 10 points de moyenne toutes compétitions confondues. Voilà un peu l’idée sans dévoiler tout le plan de jeu », souriait le sélectionneur de la Belgique, vainqueur de l’Euro 2023 avec les Belgian Cats. Celui-ci a d’ailleurs été élu coach de l’année cette semaine lors des trophées de la Ligue féminine, tandis que Kennedy Burke a conservé son titre de MVP.

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