Stress, fatigue, récupération… Comment enchaîner les courses aux JO ?

Le sprinteur Sasha Zhoya à l'Insep.  - Credit:STADION-ACTU/SIPA / SIPA / STADION-ACTU/SIPA
Le sprinteur Sasha Zhoya à l'Insep. - Credit:STADION-ACTU/SIPA / SIPA / STADION-ACTU/SIPA

Les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas et, avec eux, de nouveaux défis se profilent pour les athlètes de haut niveau. Parmi les disciplines récentes, le relais 4 x 400 mètres mixte attire particulièrement l'attention en raison de son caractère novateur. Cette discipline, qui a fait sa première apparition en 2017 avant d'être officialisée lors des Championnats du monde 2019 à Doha, est la seule de l'athlétisme qui oppose à la fois des athlètes masculins et féminins. En plus de ce côté innovant, elle donne la possibilité de remporter une médaille de plus, d'autant que l'équipe de France s'est classée quatrième durant la dernière édition des Championnats du monde à Budapest, l'été dernier.

Un athlète spécialiste de cette distance va devoir faire sa course de séries, sa demi-finale, voire sa finale en individuel, puis enchaîner avec les tours qualificatifs et les finales des relais 4 x 400 et 4 x 400 mixte. Cela représente entre cinq et sept courses en une semaine, le tout dans un contexte de compétition internationale intense. Pour les sportifs, cela représente un défi physique et mental considérable.

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