Stacy Martin : rencontre avec la Frenchie de London

Que ce soit dans la comédie ou le cinéma d'auteur, elle voit la vie en rose.

Il faut voir comme elle danse. Légère, enflammée, aussi hypnotisée qu’hypnotisante. Elle tournoie, fait battre ses bras comme s’ils étaient devenus des ailes et étend chacun de ses mouvements jusqu’au bout des doigts. «Ça s’appelle le zeïbekiko, précise Stacy Martin. Une danse traditionnelle grecque à visée cathartique qui sert à exprimer son chagrin. Avant, elle était réservée aux hommes, mais désormais des femmes s’y essaient. » L’actrice de 32 ans en parle comme si elle la dansait depuis toujours. Elle a pourtant dû l’apprendre récemment, pour une scène de « I Love Greece », premier long-métrage de Nafsika Guerry-Karamaounas, dans lequel elle incarne Marina, une Grecque qui revient au pays avec son compagnon français pour les vacances d’été. Avant le tournage, qui s’est déroulé à Athènes puis dans les Cyclades, Stacy Martin a voulu s’imprégner de culture hellénique. En plus des leçons de zeïbekiko, elle a étudié les rudiments de la cuisine locale, ainsi que la langue. « C’était important pour moi de ne pas tomber dans les clichés », admet-elle, consciencieuse. Ce que confirme son partenaire dans le film, le comédien Vincent Dedienne : « À la fin, on avait même l’impression qu’elle était devenue méditerranéenne. Alors, qu’à l’origine, elle est très anglo-saxonne.»

Stacy Martin n’a pas grandi sous le soleil de l’Attique, mais entre la France et le Japon, avec un père coiffeur, originaire de Maine-et-Loire, et une mère traductrice, qui parlait anglais à la maison. Une enfance à parcourir la planète qui lui a donné le goût de la découverte: «Je ne me suis jamais identifiée comme française ou britannique, reconnaît-elle. Je suis une “citizen of the world” [une(...)


Lire la suite sur Paris Match