Spotify : le business du podcast a du mal à tenir ses promesses

« J’ai utilisé Apple Music toute ma vie, mais depuis que je suis passée à Spotify, ma consommation de podcasts a bien progressé », s’amuse Zina, 23 ans, abonnée premium de l’application depuis l’été dernier. L’étudiante fait partie des 205 millions d'utilisateurs payants du fleuron suédois de la tech, sur un total de 489 millions d'abonnés, en incluant ceux de la version gratuite.

Un nombre en constante augmentation, illustré par les dix millions de nouveaux auditeurs du dernier trimestre de 2022. Pour certains de ses adeptes, la musique sur Spotify n’est pas l’argument le plus vendeur : « La plateforme est celle qui a l'algorithme le plus puissant et la bibliothèque de podcasts est super large ! », explique l’étudiante de 23 ans, qui débourse seulement cinq euros par mois pour son abonnement.

Première entreprise dans le secteur avec un tiers des parts du marché du streaming musical, Spotify s’attèle depuis 2019 à une nouvelle tâche : se placer comme le leader dans le podcast, business plus lucratif que la musique pour les hébergeurs. Entre un prix d'abonnement inférieur à dix euros et le versement de 70 % des revenus générés par les écoutes aux labels de musique, difficile pour Spotify d'assurer sa rentabilité. À l’inverse, les podcasts, en particulier ceux exclusifs à la plateforme, lui assurent un retour sur investissement bien plus intéressant … à condition que la bulle pour ces contenus audios ne s’éteigne pas tout de suite.

Les podcasts, sauveurs ou fardeaux pour...


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