Les start-up africaines parient sur l’avenir

Le salon Gitex de la technologie et des start-up africaines a rassemblé plus de 1 500 exposants fin mai à Marrakech, au Maroc.  - Credit:Sylvie Rantrua
Le salon Gitex de la technologie et des start-up africaines a rassemblé plus de 1 500 exposants fin mai à Marrakech, au Maroc. - Credit:Sylvie Rantrua

Si 2023 a été une année de ralentissement en matière de financement des start-up africaines, le continent regorge de nombreux atouts – comme certaines des économies en croissance ou le talent de vivier de plus en plus aguerris – qui en font un terrain stratégique pour les investisseurs sur le long terme. Illustration au Gitex Africa Morroco, rendez-vous devenu incontournable en deux éditions pour tous les acteurs des nouvelles technologies. Plus de 1 400 entreprises technologiques exposantes et start-up, quelque 400 investisseurs, 600 conférenciers et 100 entités gouvernementales.

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Une vitrine pour les start-up

Le plus spectaculaire était peut-être la place faite aux start-up : plus de 700 provenant de 45 pays, dont 200 marocaines. Avec son programme 212 Founders, doté d'un fonds de 12 millions d'euros, CDG Invest, accompagne et finance plus de 100 start-up depuis 2020. Les start-up qui rentrent dans le programme doivent être cofondées par des Marocains ou avoir un lien avec le Maroc ou l'Afrique. « Tous les secteurs d'activité sont représentés, fintech, retail, logistique, droits d'auteur (avec Créalo) mais aussi assurance », énumère Nawfal Fassi Fihri, directeur du programme 212 Founders tout en précisant que l'investissement apporté varie entre 300 000 et 700 000 euros. « Nous leur donnons accès au mentorat, à l'expertise, au marché et au financement. »

La diversité des start-up donne un aperçu [...] Lire la suite