Rennes: Genesio agacé de voir des entraîneurs comme Blanc ou Aristouy déjà menacés

Rennes: Genesio agacé de voir des entraîneurs comme Blanc ou Aristouy déjà menacés

Dans le football de haut niveau, la patience est rarement accordée aux entraîneurs en cas de mauvais résultats. En Ligue 1, Laurent Blanc (OL) et Pierre Aristouy (Nantes) en font les frais. Alors que seulement deux journées de Ligue 1 sont passées, les cas des Gones et des Canaris inquiètent. Pour cause, les deux formations ont perdu leurs premiers matchs.

Conséquence de cela, Blanc et Aristouy commencent à être remis en question. Une situation qui peine un peu Bruno Genesio. En conférence de presse, le coach de Rennes explique ne pas comprendre comment un entraîneur peut être jugé aussi rapidement: “Je ne vois pas comment au bout de deux journées, on peut déjà dire si un coach est compétent ou pas.”

"Le foot reflète souvent la société"

Genesio a tout de même tenté d’expliquer cette impatience dans le monde du football, et affirme que même s’il trouve cela un peu dommage, chaque coach doit avoir conscience qu’il peut voir son poste être remis en question lorsque son club est dans une mauvaise période: "Le foot reflète souvent la société. Aujourd’hui, on tire des enseignements d'heure en heure, de secondes en secondes bientôt. Le foot n’échappe pas à cette règle malheureusement. (...) C’est comme ça, on est habitué. On vit avec ça quand on est coach, il faut l’assimiler et faire du mieux qu’on peut. On sait que ça peut arriver à tout moment."

Arrivé en cours de saison il y a quelques mois, Aristouy a certes réussi à maintenir les Canaris dans l’élite, mais comme annoncé par RMC Sport, si son équipe venait à ne pas prendre de point avant la trêve, le Français pourrait être remplacé. Une tâche peu évidente pour Aristouy qui devra affronter Monaco et Marseille à la Beaujoire.

De son côté, Laurent Blanc qui peine à installer sa patte à Lyon, a été l’auteur de certaines déclarations curieuses sur son avenir devant les médias: "Il faut peut-être changer d’entraineur. Pourquoi pas… Si je veux partir ? Non, mais vous me demandez ce qu’il faut faire. Je vous dis qu’il faut peut-être changer d'entraîneur”, avait-il déclaré après la grosse défaite contre Montpellier (1-4). Avant toutefois de se dire plus "combatif" ce vendredi.

Article original publié sur RMC Sport