Yahoo Actualités Mascottes, tee-shirts, jouets en bois… les produits dérivés des JO de Paris 2024 font un carton pour Noël
"Une grande peluche pour mon grand garçon, une petite pour ma fille." Jean-Nicolas sort d’une boutique de Paris 2024 avec le sourire, persuadé d’avoir trouvé les cadeaux parfaits pour ses enfants. "Ça a été demandé! Les Jeux olympiques à Paris ce n’est qu’une seule fois, et on les gardera toute notre vie. Mon fils de 6 ans rêve des Jeux", confie le père de famille.
A quelques jours de Noël, les clients comme lui défilent toute la journée dans cette boutique en plein Paris. "Mon cousin est à fond. Il vit JO, il dort JO, donc à Noël ce sera aussi les JO pour lui !" se réjouit Elsa, une étudiante. Elle vient de dépenser 38 euros pour un tee-shirt et une étiquette de bagages aux couleurs olympiques.
"Des centaines de milliers" de mascottes déjà vendues
Mais la star des Jeux à Noël, c’est bien Phryge, la mascotte en forme de bonnet phrygien, vendue sous forme de peluche. “Elle fonctionne partout, à la fois à la boutique officielle mais également en grande surface ou en ligne. C’est vraiment le produit phare, celui qui s’adresse à tout le monde, qui est facile à offrir”, assure Edouard Bardon, le directeur des licences et des boutiques officielles de Paris 2024.
Des mascottes vendues sous toutes les formes, de 10 cm et 15 euros, à 150 cm et 789 euros. "On a beaucoup livré pour ce Noël, plus de 2.000 boutiques distribuent les Phryges. Ce sont plusieurs centaines de milliers de pièces qui ont été vendues" détaille Alain Joly, le président de Doudou et Compagnie. C’est cette entreprise française qui a été choisie par le Comité d’organisation des Jeux olympiques pour fabriquer les mascottes.
Ses deux usines, situées en Bretagne, "tournent à fond". Au total, plus de 2 millions de pièces vont être produites par Doudou et Compagnie pour les JO, ce qui représente une hausse de 50% de leur production. "C'est particulier mais notre volonté était que les mascottes ne soient pas liées uniquement au temps fort de l'événement, d’où la collection que l’on a développée. Les Phryges seront au pied du sapin pour ce Noël 2023” continue Alain Joly.
La dernière ligne droite avant les Jeux
A sept mois des Jeux, les ventes de produits dérivés connaissent donc leur premier véritable pic. "C’est la dernière ligne droite pour nous. Les réseaux de distributions jouent Paris 2024 dans les rayons à partir de Noël", précise Edouard Bardon, le patron des licences et des boutiques de l'événement. "On voit qu’il y a un engouement sur ces jouets autour de Noël, mais le gros des ventes va se faire au moment des JO" ajoute Eloi de Charentenay, le directeur design et marketing de Vilac, fabricant de jouets en bois.
L’entreprise française s’est mise à l’heure olympique avec des jouets spéciaux pour les JO. "C’est une fierté de travailler sur ça. Pour une petite PME, c’est un plaisir et un honneur. On a dû attirer des nouveaux clients avec les JO, c’est une manière pour nous de faire parler d’une entreprise qui produit en France et de montrer que c’est encore possible" se réjouit-il.
80% des ventes de produits dérivés en 2024
Mais le pic d'activité attendra évidemment l’an prochain. "Traditionnellement dans le monde du jouet, Noël représente les deux tiers de nos ventes annuelles. Les JO représentent un pourcentage supplémentaire, mais c’est pendant les Jeux qu’il va y avoir une explosion des ventes. On a stocké au maximum et notre production est prête", promet Eloi de Charentenay. C’est en 2024, l’année des Jeux olympiques, que 80% des ventes de produits dérivés des Jeux sont attendues par l’organisateur des JO.
